Rencontre avec Essyla aux Solidarités 2024 : Une artiste pop pétillante !

Culture-Toi : Bonjour Essyla, présente-nous ton parcours ?

Essyla : Alors mon parcours dans la musique, il a commencé quand j'étais jeune, si on peut dire, parce que du coup j'ai toujours aimé chanter, je chantais beaucoup dans le salon, dans la voiture, dès que je connaissais les sons, ça venait très très vite, j'enregistrais très vite les paroles et je chantais tout le temps à tue-tête. Et puis effectivement j'ai grandi et j'ai rencontré des personnes du milieu, j'ai rencontré Nicolas Davel en prenant des cours de chant, avec qui j'ai fait mon premier EP, avec qui j'ai fait un album sous le nom d'un groupe avant de commencer en chanteuse lead. Puis j'ai fait le conservatoire, j'ai rencontré Bendo, j'ai rencontré TyphBarrow à The Voice Belgique. Et puis aujourd'hui je me présente en tant qu'Essyla, chanteuse lead de mon propre projet.

Culture-Toi : Pourquoi Essyla comme nom de scène ?

Essyla : Alors Essyla, ça vient du fait que comme à peu près tout le temps dans la vie, je suis quelqu'un à qui il faut mettre la pression pour avoir un rendu. Donc du coup, ça faisait des années que je cherchais un nom de scène et je ne trouvais pas, je suis passée partout et n'importe quoi. Et un jour en réunion, on allait lancer les titres sur DistroKid pour avoir Spotify, etc. Et on m'a dit, écoute, on doit les lancer aujourd'hui, on va les mettre aujourd'hui, mais il nous faut un nom. Et on m'a dit, tu as une heure pour trouver ton nom d'artiste. Et du coup, je me suis dit, ça va finir par être Alice à l'envers et finalement c'est resté.

Culture-Toi : Qu’est-ce que Essyla a apporté à Alice et inversement ?

Essyla : Alors, je pense que Essyla a porté énormément à Alice, dans le sens où Alice, c'est quelqu'un qui est assez timide, qui a quelques petits problèmes d'estime, et Essyla c'est un peu la gonzesse à paillette qui vient la chercher par la main pour lui dire, allez, ce soir on fait la folie, on fait tout ce qu'on n'oserait pas faire la journée en tant qu'Alice.

Culture-Toi : Comment décrirais-tu ton univers ?

Essyla : Alors, mon univers, c’est vraiment un univers assez coloré et très optimiste. J'ai aussi une facette de ma personnalité qui est, comme je pense tout le monde a, et qui a des phases un petit peu avec des down et des up. Mes chansons parlent de sujets que tout le monde peut vivre, mais dans le sens où je vais toujours aller chercher le côté positif de ces situations. Essyla, c'est « aie confiance en toi », c'est « si tu as besoin d'aide, je te tiens la main ». C'est le côté optimiste et le côté coloré de la vie.

Culture-Toi : Difficile de se faire une place dans la musique en 2024 ?

Essyla : Oui, ce n'est pas évident.  J’ai eu la chance d'être passée par The Voice et d'avoir rencontré des gens du milieu bien avant de démarrer. J’ai eu de la chance. Il y en a qui ont toujours plus de chance et d'autres qui ont moins de chance. Mais c'est vrai que c'est un travail de tous les jours pour lequel on n'est évidemment pas payé, pour lequel on donne toute notre vie, finalement, jour et nuit. Il y a énormément de choses à gérer, mais comme je le dis pratiquement tout le temps, Je crois que c'est un métier qu'on ne choisit pas réellement, c'est plutôt quelque chose qui dort au fond de nous et qui un jour se réveille et on vit avec. Oui, il existe des initiatives. Si on aime bien remplir des dossiers, on peut aller chercher des bourses. Et puis voilà, il y a énormément d'artistes en Belgique qui sont très très doués, donc il y a toujours moyen de se donner un coup de main entre artistes. Voilà, il y a des aides, mais c'est vrai que c'est comme dans tous les domaines, il y a les choses plus compliquées que d'autres.

Culture-Toi : 3 artistes à recommander ou qui t’inspirent ?

Essyla : Alors il y a trois artistes évidemment qui m'ont marquée. J'adore Selah Sue, artiste belge. J'adore vraiment, il faut aller la voir en live, c'est excellent et elle aborde des sujets de la vie qu'on n'aborde pas toujours en tant qu'artiste parce que ça peut de temps en temps avoir des connotations un peu plus compliquées. Elle les aborde et elle fait ça très très bien et ses musiciens sont incroyables. Céline Dion, j'ai été la voir plusieurs fois et c'est vrai qu'une légende il faut toujours en voir une dans sa vie.  Et Jessie J, qui est une artiste que j'adore et que franchement j'irai revoir un nombre de fois incalculable parce qu'elle a une proximité, elle est très accessible avec son public, elle parle énormément, elle a un humour très pinçant, elle est très drôle et alors elle chante mais c'est un truc de fou. Donc voilà, je pense que c'est les trois artistes dans mon panel de concerts que j'ai été voir et que je me dis « Waouh, j'y retournerai sans problème ».

Culture-Toi : Des projets pour la suite ?

Essyla : Alors du coup, ce soir, Les Solidarités, la semaine prochaine je serai à la ferme du Biereau où on pourra aussi retrouver Heaven et Orlane. Je serai aux deux ours le 20 septembre prochain et pour les dates suivantes, restez connecté !

Merci Essyla pour cette interview !